Banque pro traditionnelle et Fintech : les solutions !

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Début 2010, un véritable raz-de-marée s’est abattu sur le secteur bancaire : les néobanques. Ces dernières ont pris le parti de combiner digital et expérience utilisateur pour améliorer le quotidien de ses clients. Cette démarche -en se focalisant sur des problématiques très spécifiques- a permis de conquérir un nouveau marché et de séduire les utilisateurs de demain. Cependant, les banques traditionnelles n’ont pas dit leur dernier mot : investissement dans la Fintech, rachat, création de nouvelles banques en ligne… Ainsi, qu’en est-il aujourd’hui de cette lutte entre banques traditionnelles et fintech ?


Banque pro traditionnelle et Fintech : les néobanques, nouveaux acteurs de la finance

L’avènement des néobanques ou banque en ligne a poussé le secteur bancaire traditionnel dans ses retranchements. En effet, celles-ci ont dû s’adapter à de nouveaux usages, notamment la simplification et l’accélération des transactions et autres opérations bancaires.

Ainsi, il est assez naturel de se demander comment la banque traditionnelle sortira de ces conflits qui secouent sa sphère. Il est encore difficile d’en avoir une idée claire car malgré un succès indéniable, leur rentabilité reste encore faible et les banques traditionnelles conservent un lien très fort avec leur clientèle grâce à leur réseau d’agences.

Banque pro traditionnelle et Fintech : la transformation de la finance, une menace pour les banques dites “classiques” ?

Le traitement des données et leur utilisation par les neobanques en général font partie de la révolution amenée par la Fintech. Transmission de données, le stockage de celles-ci… Ces nouveaux acteurs ont amené une dose de transparence dans un monde bancaire où l’opacité est une valeur presque sacrée. Les néobanques commencent à empieter sur les banques traditionnelles dans plusieurs domaines :

  • la facilité d’accès par les applications mobiles ;
  • le financement en ligne ;
  • la gestion du portefeuille ;
  • les évolutions des modes de distribution.

Cependant, les banques traditionnelles continuent à offrir une grande gamme de services, elles béníficient d’une énorme avance sur tout ce qui concerne financements et coûts par rapport aux nouveaux acteurs online. La relation client est également un vrai avantage des banques classiques, que ce soit sur les crédits ou les assurances dont les pros ont besoin.

Banque pro traditionnelle et Fintech : les néobanques à l’assaut des petits professionnels (PME, TPE)

Les banques en ligne se sont faits un devoir de s’attaquer aux angles morts des banques traditionnelles. Alors que ces dernières se focalisent principalement sur les particuliers et les grandes entreprises, délaissant les petits professionnels type PME, TPE, auto-entrepreneur, les neobanques se sont focalisés sur ce marché en proposant des offres et services dédiés.

Ces services via une banque digitale sont en moyenne 2 fois moins chers que ceux d’une banque traditionnelle. Cependant, les petits pros ne sont pas complètement convaincu par ces propositions, notamment parce qu’elles sont encore trop peu nombreuses ! Même si les choses évoluent, les questions de découvert, offres de financement, placements ou encore d’émissions de prélèvement sont encore compliquées pour les banques en ligne.

Banque pro traditionnelle et Fintech : une opposition de surface ?

Si le début des années 2010 a vu une vraie frayeur s’emparer du secteur bancaire, il y a comme accalmie 10 ans plus tard. En effet, entre investissements et rachats, les banques traditionnelles ont commencé à se mettre à la page, et même si les banques en ligne restent des entités à part entière, elles s’appuient désormais souvent sur le soutien économique d’un groupe plus large. Ainsi, voici un panel des relations entre banques en ligne et banques traditionnelles :

  • BNP Paribas a créé Hello Bank en 2013 ;
  • Crédit Mutuel Arkéa a racheté Fortuneo en 2006 ;
  • Crédit Mutuel est un des actionnaires principaux du groupe Cofidis Participations qui détient Monabanq ;
  • En 2005, Boursorama Banque a été rachetée par Fimatex, entreprise appartenant à la Société Générale. C’est cependant uniquement en 2015 que la Société Générale obtient 100% du capital de l’entreprise ;
  • Le groupe néerlandais ING détient ING Direct ;
  • BforBank a été lancée par le Crédit Agricole en 2009.
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