GTB : votre bâtiment tertiaire est-il en règle ?

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La Gestion Technique du Bâtiment (GTB) est un système centralisé qui pilote et optimise en temps réel les équipements techniques d’un bâtiment (chauffage, ventilation, climatisation, éclairage). Son objectif est d’améliorer la performance énergétique des bâtiments tertiaires et le confort des occupants. Le décret BACS rend progressivement obligatoire l'installation d'une GTB dans les bâtiments tertiaires. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, Dans le cadre du décret BACS, elle est obligatoire pour les bâtiments tertiaires équipés de systèmes de chauffage ou de climatisation d’une puissance supérieure à 290 kW. Cette obligation s’étendra aux bâtiments avec une puissance dès 70 kW à partir du 1ᵉʳ janvier 2027.

Qu’est-ce qu’une Gestion Technique des Bâtiments (GTB) ?

La Gestion Technique du Bâtiment (GTB) est un système centralisé conçu pour piloter, superviser et automatiser l’ensemble des installations techniques d’un bâtiment tertiaire :

  • Le chauffage ;
  • La ventilation ;
  • La climatisation ;
  • L'éclairage ;
  • La sécurité ;
  • La consommation d'énergie (eau, électricité, gaz).

Le but principal de la GTB est de rendre le bâtiment plus intelligent et plus efficient. Elle vise à :

  • Réduire la consommation énergétique du bâtiment en ajustant les équipements selon les besoins réels ;
  • Améliorer le confort des occupants en régulant automatiquement la température, la lumière ou la qualité de l'air ;
  • Faciliter la maintenance grâce à une surveillance continue et à la détection immédiate des anomalies ou des dysfonctionnements.

Concrètement, la GTB fonctionne grâce à des capteurs installés dans différentes zones du bâtiment afin de mesurer la température, l’humidité, le taux d’occupation, la consommation, etc. Ces capteurs envoient en temps réel les données de consommation du bâtiment à un système de supervision.

Ce système analyse les données reçues et déclenche automatiquement des actions selon des consignes programmées. Par exemple, si une salle est inoccupée, la GTB peut réduire le chauffage et éteindre l’éclairage. Si la température extérieure baisse fortement, elle peut adapter la consigne de chauffage intérieure. Ces scénarios peuvent être prédéfinis par les gestionnaires du bâtiment ou s’adapter dynamiquement en fonction des usages.

Qu’est-ce qu’une Gestion Technique Centralisée (GTC) ?

La Gestion Technique Centralisée, ou GTC, est un système de pilotage similaire à la GTB, mais qui permet de surveiller et de contrôler les systèmes d'un seul lot technique d’un bâtiment

Contrairement à la GTB qui centralise la gestion de plusieurs fonctions à l’échelle de tout le bâtiment, la GTC se concentre sur un sous-ensemble spécifique. Par exemple, une GTC peut permettre de réguler uniquement le chauffage dans un bâtiment, sans intervenir sur les autres installations.

La GTC repose, comme la GTB, sur un ensemble de capteurs, automates et interfaces de supervision :

  • Les capteurs mesurent des données (température, débit, tension, présence...) ;
  • Les automates traitent ces données et déclenchent les équipements associés (ex. : ouverture d’une vanne, démarrage d’un ventilateur) ;
  • Le système de supervision permet à un technicien de voir l’état du système, de recevoir des alertes et de piloter manuellement ou automatiquement les installations surveillées.

Son rôle est donc de centraliser la gestion technique d’un équipement ou d’un système spécifique, de manière autonome. Elle assure la régulation, la sécurité de fonctionnement et l’optimisation du lot concerné, mais sans nécessairement communiquer avec les autres systèmes techniques du bâtiment.

L’installation d’une GTB : une obligation pour les bâtiments tertiaires dans le cadre du Décret BACS

Qu'est-ce que le décret BACS ?

Le décret BACS (pour Building Automation & Control Systems) est un texte réglementaire publié en juillet 2020, qui impose l’installation d'une GTB dans les bâtiments tertiaires équipés d’installations de chauffage, ventilation ou climatisation d’une puissance utile supérieure à 70 kW.

Le décret BACS s'applique de façon progressive, selon un calendrier échelonné en plusieurs étapes.

Voici les principales échéances à retenir :

  • Depuis le 21 juillet 2021 : Tous les bâtiments neufs équipés d’un système technique (chauffage, climatisation, ou ventilation) dont la puissance nominale utile dépasse 290 kW doivent être conformes au décret BACS ;
  • Depuis le 8 avril 2024 : L’obligation s’étend à tous les bâtiments neufs pourvus d’un système de chauffage ou de climatisation, qu’il soit combiné ou non avec un système de ventilation, dès lors que la puissance nominale utile excède 70 kW ;
  • Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les bâtiments existants doivent également se conformer au décret BACS, dès lors qu'ils sont équipés d’un système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non avec de la ventilation, dont la puissance nominale utile dépasse 290 kW ;
  • À partir du 1ᵉʳ janvier 2027 : le décret s’imposera à tous les bâtiments existants disposant d’un système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non avec un système de ventilation, dont la puissance nominale utile est supérieure à 70 kW.

L’objectif est de permettre un pilotage global et cohérent de l’ensemble des systèmes consommateurs d’énergie. Ces équipements doivent pouvoir échanger des données, être commandés automatiquement et fonctionner de manière coordonnée pour optimiser la performance énergétique du bâtiment.

Pour être conforme au décret BACS, la GTB (ou tout système d’automatisation équivalent) doit être connectée aux équipements techniques suivants du bâtiment :

  • Le chauffage ;
  • La ventilation ;
  • La climatisation ;
  • La production de froid ;
  • L'éclairage ;
  • L'eau chaude sanitaire.

la GTB installée doit au minimum être de classe C pour être conforme au décret BACS ?

Classification des GTB selon la norme BACS
Source : Selectra

Pour répondre aux exigences du décret BACS, les systèmes de Gestion Technique du Bâtiment (GTB) doivent atteindre un certain niveau de performance. Ce niveau est évalué à travers la norme NF EN ISO 52120-1, intitulée « Performance énergétique des bâtiments – Contribution de l'automatisation, de la régulation et de la gestion technique des bâtiments ».

Cette norme européenne a pour objectif de déterminer si un système BACS (Building Automation and Control System) remplit les fonctionnalités minimales exigées pour contribuer efficacement à la performance énergétique d’un bâtiment. Elle constitue donc une référence essentielle pour vérifier la conformité réglementaire d’une GTB vis-à-vis du décret BACS.

La norme NF EN ISO 52120-1 classe les systèmes BACS selon leur efficacité énergétique, à travers une hiérarchie allant de la classe A (la plus performante) à la classe D (non conforme). Cette classification repose sur différents critères, notamment :

  • La capacité à automatiser les fonctions de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) ;
  • La précision de la régulation thermique pièce par pièce ;
  • La surveillance et l’analyse des consommations d’énergie ;
  • La réactivité du système pour optimiser le confort tout en réduisant les gaspillages.

Voici les quatre niveaux de classification définis par la norme :

  1. Classe A : elle correspond aux GTB les plus avancées. Ces systèmes offrent une surveillance en temps réel et une optimisation continue de tous les usages énergétiques. Idéale pour les bâtiments neufs à haute performance énergétique, cette classe garantit une gestion intelligente combinant confort, sécurité et efficacité énergétique maximale.
  2. Classe B : elle assure une gestion énergétique fine, avec des fonctionnalités de pilotage avancé. Courante dans les bâtiments rénovés ambitieux sur le plan énergétique, cette classe permet une régulation précise et un suivi analytique performant.
  3. Classe C : cette classe représente le niveau minimum requis pour être conforme au décret BACS. Elle inclut des fonctions de régulation standard par zone ou par local, permettant un pilotage automatisé de base, sans aller jusqu’aux capacités de surveillance avancée des classes supérieures.
  4. Classe D : non conforme au décret BACS, cette classe correspond à des GTB limitées à des fonctions élémentaires (comme le simple allumage/extinction). Elles ne permettent ni un pilotage énergétique pertinent ni une amélioration notable de la performance du bâtiment.

Ainsi, pour respecter le décret BACS, il est impératif que la GTB soit classée au moins en classe C. Cependant, aller au-delà de ce seuil réglementaire peut s’avérer stratégique : investir dans une GTB de classe A ou B permet d’optimiser plus finement la consommation énergétique du bâtiment et d’accéder à des dispositifs d’aide comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

À long terme, une GTB de classe supérieure peut offrir un meilleur retour sur investissement grâce aux économies générées.

Comment faire installer une GTB pour son bâtiment ?

Pour faire installer une GTB pour votre bâtiment, il faut procéder en plusieurs étapes :

Définir vos besoins et vos objectifs

La première étape consiste à bien cerner les spécificités du bâtiment ainsi que les attentes des exploitants et des utilisateurs.

Vous devez notamment :

  • Déterminer quels systèmes seront connectés à la GTB : chauffage, ventilation, climatisation, éclairage, gestion des accès, etc ;
  • Prendre en compte les objectifs du projet : souhaitez-vous vous mettre en conformité avec le décret BACS ? Réduire votre consommation d'énergie ? Mieux contrôler les équipements à distance ?

Pour vous faire accompagner dans cette étape, vous pouvez faire réaliser un audit énergétique tertiaire ainsi qu'une étude de faisabilité. Cette analyse vous permettra d'identifier les économies potentielles, et de définir les fonctionnalités de la GTB à mettre en place, en fonction de la configuration technique existante du bâtiment.

Faire appel à un bureau d’études ou un intégrateur GTB

Une fois les besoins identifiés, il est recommandé de s’appuyer sur l’expertise d’un courtier en énergie, d'un bureau d’études spécialisé ou d’un intégrateur GTB.

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pour l'installation de votre GTB.

  • Prise en compte des contraintes réglementaires (mise en conformité au décret BACS/tertiaire) ;
  • Accompagnement dans l'accès à la prime énergie avec le dispositif des CEE (Certificats d'Économies d'Énergie) ;
  • Conception du système ;
  • Définition des équipements nécessaires (capteurs, automates, logiciels de supervision..) ;
  • Rédaction du cahier des charges technique ;
  • Dimensionnement et sélection des technologies compatibles avec l'architecture de votre bâtiment.

Choisir la classe de performance souhaitée (A, B ou C)

Conformément au décret BACS, toute GTB installée doit être classée au minimum en classe C, selon la norme NF EN ISO 52120-1, qui évalue l’efficacité énergétique des systèmes d’automatisation et de contrôle. La classe C correspond à un niveau de régulation standard, avec des fonctions de base par zone ou par pièce.

Cependant, il peut être judicieux d’opter pour une GTB de classe B ou A, qui offrent des fonctionnalités plus avancées, comme l’analyse en temps réel des consommations, la gestion prédictive, ou encore des interfaces utilisateurs plus complètes. Ces classes permettent aussi d’accéder à des aides financières comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), tout en améliorant significativement la performance globale du bâtiment.

L'installation du système GTB

L’installation de la GTB comprend :

  • La pose de capteurs intelligents (température, présence, luminosité…) ;
  • La pose d’actionneurs (vannes, variateurs, relais…) ;
  • La pose d'automates programmables qui commandent les équipements en fonction de scénarios prédéfinis.

Un logiciel de supervision centralise toutes les informations et permet à l’exploitant de visualiser l’état des installations, de recevoir des alertes, et d’intervenir à distance. Le réseau de communication interne du bâtiment (filaire ou radio) doit être configuré pour relier tous les composants du système.

L'installation peut être progressive ou globale, selon que le bâtiment est en exploitation ou en rénovation. Des phases de tests intermédiaires peuvent être réalisées pour valider le bon fonctionnement de chaque partie du système.

Paramétrage, tests et mise en service

Une fois l’installation terminée, le système doit être paramétré selon les usages réels du bâtiment :

  • Les horaires d'occupation ;
  • Les températures de consigne ;
  • Les seuils d'alerte ;
  • Les périodes d'inactivité ;
  • Etc.

Des tests fonctionnels sont réalisés pour vérifier la cohérence des scénarios et s'assurer du bon dialogue entre les équipements.

Lors de la mise en service de la GTB, les utilisateurs et les équipes de maintenance sont formées de sorte à être capables de lire les tableaux de bord, d'interpréter les données de consommation, et d'ajuster les réglages selon les évolutions de l'activité du site.

Suivi, maintenance et optimisation

Une GTB performante est un système évolutif qui nécessite un suivi régulier. Les données collectées permettent d’identifier les dérives de consommation, de détecter les dysfonctionnements, ou de planifier des actions correctives.

Des contrats de maintenance ou de supervision externalisée peuvent être mis en place pour garantir le bon fonctionnement du système et son optimisation dans le temps. L’objectif est d’exploiter au maximum les fonctionnalités offertes par la GTB, d’adapter les consignes aux besoins réels, et de pérenniser les économies d'énergie obtenues.

Quelle est la différence entre une GTB et une GTC ?

La GTB, ou Gestion Technique du Bâtiment, est un système centralisé qui permet de piloter et d’automatiser l’ensemble des équipements techniques d’un bâtiment : chauffage, ventilation, climatisation, éclairage, sécurité, gestion des consommations… Elle collecte des données en temps réel, les analyse, puis agit en conséquence pour optimiser le fonctionnement global du bâtiment.

La GTC, ou Gestion Technique Centralisée, est plus limitée dans son périmètre. Elle permet de gérer un seul lot technique, souvent installé par un seul métier. Par exemple, une GTC dédiée au chauffage va permettre de suivre la température, de réguler la chaudière, de déclencher des alertes en cas de panne, mais elle ne communiquera pas nécessairement avec les autres équipements du bâtiment. Elle assure donc un pilotage local, efficace, mais non transversal.

Par exemple, si on considère un immeuble de bureaux équipé d’un système de chauffage, d’un éclairage LED intelligent et d’un système de climatisation.

  • Avec une GTC, chacun de ces systèmes est piloté indépendamment : une GTC est installée pour la chaudière, une autre pour l'éclairage ;
  • Avec une GTB, tous ces équipements sont connectés entre eux. Par exemple, si des bureaux sont inoccupés, la GTB peut baisser automatiquement le chauffage, éteindre l’éclairage et couper la ventilation, en s’appuyant sur des capteurs de présence et des scénarios programmés.

L’installation d’une ou de plusieurs GTC ne suffit pas à elle seule pour se conformer au décret BACS. En effet, si les GTC permettent de piloter des systèmes techniques spécifiques, elles fonctionnent souvent de manière isolée, sans coordination globale. Or, le décret BACS exige une vision d’ensemble du bâtiment : les équipements techniques doivent pouvoir communiquer entre eux, être pilotés de manière centralisée, et permettre un suivi énergétique complet.

Pourquoi installer une GTB ?

Faire installer une GTB constitue une décision stratégique pour optimiser les performances de son bâtiment, réduire durablement les coûts, et répondre aux exigences réglementaires en matière d’énergie.

Voici les principales raisons pour lesquelles de plus en plus d’acteurs du tertiaire s’équipent :

Se conformer aux obligations réglementaires (décret BACS et décret tertiaire)

Le décret BACS a, depuis le 1er janvier 2025, rendu obligatoire l’installation d’un système de gestion comme une GTB dans les bâtiments tertiaires dont les équipements CVC dépassent 290 kW. D'ici au 1ᵉʳ janvier 2027, ceux dont les équipements CVC dépassent 70 kW seront également soumis à cette obligation. En parallèle, le décret tertiaire impose une réduction progressive des consommations d’énergie. La GTB est donc une solution incontournable pour suivre ces objectifs, prouver sa conformité et éviter d’éventuelles sanctions.

Réduire la consommation d'énergie de son bâtiment

Selon l'ADEME, l'installation d'une GTB permet aux entreprises de diminuer leur consommation d'énergie de 15 à 30 % (ADEME (2015), Évaluation de systèmes de GTB dans le tertiaire.)

Concrètement, la GTB collecte des données en temps réel sur les usages énergétiques (chauffage, climatisation, ventilation, éclairage, etc.) et ajuste leur fonctionnement selon des scénarios prédéfinis, des horaires d’occupation, ou encore en fonction de capteurs (présence, luminosité, température, CO₂, etc.). Par exemple, l’éclairage peut être réduit automatiquement dans une zone inoccupée, ou le chauffage abaissé durant les heures creuses, sans intervention humaine.

La GTB permet également de repérer rapidement les dérives de consommation, comme un système de ventilation qui tourne en permanence ou une température réglée trop haute. Ces anomalies sont détectées via des alertes ou des tableaux de bord de suivi, permettant des actions correctives immédiates.

Enfin, la GTB donne une vision précise et centralisée des consommations, avec des indicateurs précis par usage, par zone, ou par période. Cette technologie facilite le pilotage énergétique du bâtiment, le suivi des objectifs (notamment dans le cadre du décret tertiaire) et l’engagement dans une démarche de performance durable.

Diminuer les frais de maintenance

L’installation d’une GTB (Gestion Technique du Bâtiment) contribue directement à la réduction des frais de maintenance, en transformant la manière dont les équipements techniques sont surveillés et entretenus.

Grâce à la centralisation des données de fonctionnement (température, pression, consommation, taux d’humidité, etc.), la GTB permet de détecter en temps réel les anomalies ou les dérives de performance. Une surconsommation anormale, un écart de température inhabituel ou un équipement qui reste en fonctionnement en dehors des horaires prévus peuvent être immédiatement signalés via des alertes. Cette réactivité permet d’intervenir plus rapidement, avant qu’une panne ne survienne, ce qui évite souvent des réparations lourdes ou des interruptions de service.

Par ailleurs, la GTB facilite la mise en place d’une maintenance préventive intelligente. En analysant les historiques de données, il devient possible d’anticiper les besoins d’entretien en fonction du rythme réel d’utilisation des équipements, plutôt que de se baser uniquement sur des calendriers fixes. Cela permet d’optimiser les interventions techniques, de prolonger la durée de vie des installations et de limiter les déplacements inutiles des équipes de maintenance.

Améliorer le confort des occupants

L’installation d’une GTB (Gestion Technique du Bâtiment) joue un rôle essentiel dans l’amélioration du confort des occupants, en garantissant des conditions optimales de température, d’éclairage, de qualité de l’air et de silence au quotidien.

Grâce à ses capteurs et à ses algorithmes de régulation, la GTB adapte en temps réel le fonctionnement des équipements techniques aux besoins réels. Elle maintient, par exemple, une température homogène dans les bureaux, ajuste l’intensité lumineuse selon la luminosité naturelle disponible, ou encore module la ventilation pour assurer une bonne qualité de l’air intérieur, en limitant les excès de CO₂.

Les réglages peuvent être personnalisés selon les zones d’occupation et les horaires d’utilisation du bâtiment. Cela évite les écarts de température désagréables, les zones surchauffées ou mal ventilées, et contribue à une meilleure qualité de vie dans les espaces de travail.

Quel est le prix d'une GTB ?

Le coût d’installation d’une GTB se situe en moyenne entre 25 et 30 € par mètre carré, quel que soit le niveau de performance visé (classe C, B ou A). Cela s’explique par le fait que les infrastructures de base — capteurs, automates, système de supervision — sont globalement les mêmes. Ce sont principalement les fonctionnalités logicielles, la finesse du pilotage et l’intelligence des scénarios qui différencient les classes. Ainsi, passer à une GTB de classe supérieure n’implique qu’un surcoût marginal, qui est souvent rapidement compensé par des économies d’énergie plus importantes.

Quelles sont les aides pour financer la mise en place d'une GTB ?

Pour faire installer votre GTB dans votre bâtiment tertiaire, vous pouvez bénéficier de la prime énergie dans le cadre du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE).

Pour en bénéficier, il faut être dans un des deux cas suivants :

Vous pouvez bénéficier des aides CEE dans deux cas bien définis :

  • Faire installer une GTB neuve de classe A ou B ;
  • Améliorer une GTB existante de classe C ou D afin de l'amener à une classe A ou B.

Le simple raccordement d’un bâtiment à une GTB déjà en place ne permet pas de bénéficier des Certificats d’Économies d’Énergie. Seuls les projets visant une réelle amélioration des performances énergétiques sont éligibles. De même, l'installation d'une GTB de classe C, bien que conforme au décret BACS, ne permet pas de bénéficier d'un financement via les CEE. Il est donc plus avantageux de se tourner directement vers une GTB de classe A ou B, qui sera amortie plus rapidement et vous permettra un meilleur pilotage de la consommation d'énergie de votre bâtiment.

Pour connaître les modalités d'obtention de la prime énergie pour l'installation d'une GTB, il faut consulter la fiche standardisée BAT-TH-116.

Besoin de faire installer une GTB pour votre bâtiment ? Un expert Place des Énergies vous aide à constituer votre dossier CEE avec la fiche BAT-TH-116.

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