Prime Énergie Entreprises (CEE) : guide complet 2025

CEE : profitez d'un accompagnement personnalisé
Un expert Place des Énergies vous aide à constituer votre dossier concernant le dispositif CEE au

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Dans le cadre des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), la prime énergie permet aux entreprises de bénéficier d’une aide financière pour financer des travaux d’efficacité énergétique. Le montant de cette prime varie en fonction de l’ampleur des économies d’énergie générées par les travaux réalisés. Par exemple, l'installation d'une nouvelle chaudière ou l’isolation d’un bâtiment peut permettre une prime comprise entre 2 000 et 10 000 €, voire plus, en fonction de la taille de l'entreprise et du projet. Le montant exact de la prime dépend directement des économies d’énergie réalisées, mesurées en kilowattheures Cumac, et est influencé par la zone climatique dans laquelle se situe l’entreprise. Pour obtenir une estimation précise, il est conseillé de se renseigner auprès des fournisseurs d'énergie ou de faire appel à un courtier spécialisé.
La prime énergie : l’aide financière phare du dispositif CEE
Présentation de la prime énergie pour les professionnels
Également appelée « prime CEE », la prime énergie est une aide financière qui permet aux entreprises de réduire le coût des travaux visant une meilleure efficacité énergétique. Elle est accessible à tous les secteurs (industrie, tertiaire, agriculture) et finance des projets variés comme l’isolation, le remplacement de systèmes de chauffage ou l’installation d’équipements peu énergivores. Cette prime constitue l'aide financière versée dans le cadre du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE). Son montant dépend principalement de l’ampleur des économies d’énergie réalisées. Pour en bénéficier, il faut constituer un dossier avant le début des travaux et s’assurer que ceux-ci soient réalisés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) et soient éligibles au versement de la prime CEE.
Présentation du dispositif CEE
La prime énergie s’inscrit dans le cadre plus large du dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), instauré par la loi POPE (Programmation fixant les Orientations de la Politique Énergétique) en 2005 pour accélérer la transition énergétique.
Le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) repose sur le principe du pollueur-payeur. L’État impose aux fournisseurs d'énergie (électricité, gaz, fioul, carburant, etc) appelés « obligés » de financer et d’encourager des actions permettant de réduire la consommation énergétique des entreprises et des collectivités. En contrepartie, ces obligés reçoivent des certificats proportionnels aux économies d’énergie réalisées grâce aux projets soutenus : les CEE.
Les CEE sont au cœur du financement de la prime énergie. En effet, une fois obtenus, les obligés peuvent se conformer à leur obligation réglementaire, et les revendre sur un marché spécifique (Emmy – EEX). La valeur financière des CEE générée est reversée au bénéficiaire (le professionnel à l'initiative des travaux) via la « prime énergie ».
Voici un graphique illustrant l'évolution du prix d'un CEE :
Données relevées en avril 2025 - Source : Registre National des Certificats d'Economies d'Energie - Graphique : Selectra
Qui sont les entreprises concernées par la prime CEE ?
La prime énergie est accessible pour tout type d'entreprises
La prime énergie est accessible pour toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d'activité :
- L'agriculture ;
- L'industrie ;
- Le tertiaire ;
- Le transport ;
- Etc.
Cela inclut aussi bien les TPE et les PME que les grandes entreprises. Les entreprises industrielles, commerciales, agricoles ou encore les établissements publics peuvent bénéficier de cette aide financière, à condition de réaliser des travaux ou d'installer des équipements permettant des économies d'énergie. Cependant, il est important que les projets soient conformes aux critères définis par le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), et que les travaux soient réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
La prime énergie est accessible aux collectivités
Les collectivités locales peuvent également bénéficier de la prime énergie. En tant qu'acteurs publics, les collectivités locales peuvent utiliser les CEE pour financer des travaux de rénovation énergétique sur leurs propres bâtiments, tels que les écoles, les mairies, les centres culturels, ou encore d’autres infrastructures publiques. De plus, elles peuvent jouer un rôle clé dans la mise en œuvre d'actions locales de maîtrise de l’énergie, en soutenant des initiatives pour réduire la consommation énergétique sur leur territoire.
Les collectivités peuvent également accompagner des tiers, tels que des bailleurs sociaux, des entreprises ou des particuliers, dans l’obtention des CEE nécessaires pour financer des travaux d’amélioration énergétique. Cela peut inclure des projets d’isolation, de rénovation de chauffage, ou de mise en place de solutions d’énergies renouvelables. Pour garantir l’efficacité de ces actions et maximiser les économies d’énergie, il est souvent recommandé aux collectivités de faire appel à un bureau d’étude thermique. Ce type de consultant peut aider à concevoir des solutions adaptées, effectuer des bilans énergétiques et proposer les meilleures pratiques en matière de rénovation énergétique, tout en veillant à la conformité avec les exigences du dispositif des CEE.
La prime énergie est accessible aux copropriétés
Les gestionnaires de copropriétés et les syndics peuvent bénéficier de la prime énergie pour des travaux réalisés dans des immeubles construits depuis plus de 2 ans. Cela inclut des projets d'amélioration de l'efficacité énergétique tels que l’isolation des parties communes ou le remplacement de la chaudière. Ces travaux permettent non seulement de réduire la consommation d'énergie des résidents, mais aussi de baisser les factures d’énergie des copropriétaires et des locataires en améliorant la performance thermique du bâtiment.
Dans le cas de copropriétés comprenant des ménages en situation de précarité énergétique, il est possible d'obtenir une aide majorée, connue sous le nom de Prime CEE précarité. Cette aide complémentaire est calculée en fonction du nombre de ménages modestes occupant l’immeuble, par rapport au nombre total de ménages concernés par les travaux de réhabilitation énergétique. Ainsi, les copropriétés avec un pourcentage élevé de résidents en difficulté peuvent bénéficier d'un soutien financier plus important, facilitant la réalisation des travaux tout en permettant de lutter contre la précarité énergétique.
Pour obtenir la prime énergie, les propositions de travaux doivent être validées lors de l’assemblée générale de la copropriété. Ainsi, les syndics et gestionnaires doivent s'assurer de l'accord des copropriétaires avant de lancer tout projet et de soumettre les demandes de financement.
Quelles sont les conditions d’éligibilité à la prime énergie pour les professionnels et les entreprises ?
Comme vu précédemment, l'ensemble des entreprises, publiques ou privées, sont éligibles à la prime énergie.
Pour être éligible à la prime énergie, il faut donc prêter attention à ce que le projet de rénovation énergétique susceptible de permettre le versement de la prime énergie respecte bien les critères du dispositif CEE.
Les travaux doivent notamment être réalisés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) pour permettre le versement de la prime énergie.
Qu'est-ce que la certification « Reconnu Garant de l'Environnement » (RGE) ?
La certification « Reconnu Garant de l'Environnement » (RGE) est un label destiné aux professionnels du bâtiment engagés dans des travaux de rénovation énergétique ou l'installation d'équipements utilisant des énergies renouvelables. Ce label est attribué par des organismes de qualification agréés par l'État et vise à valoriser les compétences des entreprises dans ce domaine. Les professionnels labellisés bénéficient de la confiance des entreprises et peuvent faire bénéficier leurs clients d’aides financières, telles que la prime énergie, MaPrimeRénov' ou l'éco-prêt à taux zéro
Au-delà de l'expertise du professionnel, chaque projet de rénovation énergétique est soumis à des critères d'éligibilité spécifiques afin de pouvoir faire l'objet du versement de la prime énergie. Ces critères d'éligibilité dépendent notamment de la nature du projet.
- Si les travaux s'inscrivent dans le cadre d'une opération standardisée, la fiche d'opération standardisée associée à ce type de travaux définit l'ensemble des critères à remplir pour pouvoir bénéficier de la prime énergie ;
- Si les travaux s'inscrivent dans le cadre d'une opération spécifique, un audit énergétique doit avoir été réalisé dans les 4 ans précédant la demande ;
- Si les travaux s'inscrivent dans le cadre d'un programme d'accompagnement, celui-ci définit les conditions à respecter pour être réussi et permettre le versement de la prime énergie. Ces conditions sont spécifiques à chaque programme d'accompagnement.
Comment faire sa demande de prime CEE en tant que professionnel ?
Quel que soit le type de travaux à engager, pour faire une demande de prime CEE, il est recommandé au professionnel de faire appel à un courtier en énergie ou à un cabinet spécialisé afin de se faire accompagner dans la réalisation du dossier de demande, de maximiser ses chances de succès, et d'obtenir la prime la plus avantageuse.
Comment faire une demande de prime CEE pour une opération standardisée ?
Dans le cadre d'une opération standardisée, la marche à suivre pour demander la prime énergie est relativement simple. Il suffit de suivre les étapes suivantes :
- Identifier la fiche standardisée relative à son besoin afin de s'assurer de l'éligibilité du projet ;
- Soumettre l'opération à des fournisseurs d'électricité ou de gaz afin qu'ils confirment son éligibilité et les comparer afin d'identifier celui proposant la prime énergie la plus avantageuse pour son projet ;
- Soumettre au fournisseur d'énergie choisi les justificatifs nécessaires à la validation du projet : devis, description des travaux, etc ;
- Réaliser les travaux : après validation, les travaux peuvent être validés. Ils doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE et conformément aux spécifications indiquées sur la fiche standardisée ;
- Soumettre sa demande de prime auprès du fournisseur d'énergie ou de l'opérateur habilité une fois les travaux terminés. Le montant de la prime est calculé conformément à la méthodologie spécifiée sur la fiche standardisée, et est versé au professionnel dans un délai de 6 mois.
Comment faire une demande de prime énergie pour une opération spécifique ?
Comme les opérations spécifiques sont complexes et ne peuvent pas être standardisées, il est nécessaire d'étudier leur faisabilité. Cela rend la demande de prime énergie un peu plus complexe que pour les opérations standardisées.
- Effectuer un audit énergétique : cette étape doit être réalisée dans les 4 ans avant de faire la demande. L'audit énergétique permet d'évaluer la faisabilité du projet ainsi que les économies d'énergie réalisables ;
- Soumettre un projet détaillé au fournisseur d'énergie ou à l'opérateur agréé, en justifiant des économies d'énergies attendues ;
- Le projet doit être évalué et validé par le fournisseur d'énergie ;
- Une fois le projet validé, les travaux peuvent commencer ;
- Une fois les travaux achevés et les économies vérifiées, il faut demander la prime énergie à l’opérateur. Elle sera ensuite calculée et versée au professionnel.
Comment faire une demande de prime énergie pour un programme d'accompagnement ?
Pour faire une demande de prime énergie venant financer un programme d'accompagnement, le professionnel doit :
- Identifier un programme d’accompagnement en recherchant un programme d’accompagnement disponible pour son secteur ;
- S’inscrire au programme : pour cela, les démarches administratives sont spécifiques à chaque programme ;
- Recevoir un accompagnement technique : le professionnel peut profiter de l'accompagnement (audit, conseils techniques) proposé par le programme pour optimiser son projet ;
- Soumettre le projet dans le cadre du programme d’accompagnement pour validation ;
- Réaliser les travaux une fois que le projet est validé ;
- Demander la prime énergie via le programme, qui prendra en compte les économies d’énergie réalisées et vous attribuera l’aide correspondante.
Quels sont les projets de rénovation énergétique en entreprise éligibles à la prime énergie ?
Les professionnels peuvent être à l'initiative de 3 types de projets éligibles à la prime énergie :
- Les opérations standardisées ;
- Les opérations spécifiques ;
- Les programmes d'accompagnement.
Les opérations standardisées encadrées par des fiches standardisées
Afin d'encadrer et de simplifier le versement de la prime CEE, les projets de rénovation énergétique les plus courants sont définis comme étant des « opérations standardisées ». Les opérations standardisées sont définies par la Direction générale de l’énergie et du climat, l’ADEME, et l’Association Technique Énergie et Environnement (l’ATEE).
Ces opérations sont répertoriées dans un catalogue relayé par le ministère de la Transition écologique. Elles sont réparties en 6 secteurs distincts :
- L'Agriculture ;
- L'Industrie ;
- Le Réseau ;
- Le Résidentiel ;
- Le Tertiaire ;
- Le Transport.
Elles sont publiées sous forme de fiches standardisées, validées par un arrêté ministériel après consultation du Conseil supérieur de l'énergie, puis publiées au Journal Officiel. Selon l'ATEE, les opérations standardisées représentent environ 85 % des CEE générés.
Chaque opération standardisée fait l'objet d'une fiche standardisée.
Une fiche standardisée contient :
- Un descriptif détaillé des travaux à réaliser ;
- Les économies d'énergie attendues grâce à ce projet, mesurées en kWh Cumac ;
- Le matériel requis ;
- Les critères techniques garantissant la bonne exécution du projet ;
- Les conditions nécessaires au versement de la prime énergie.
Les fiches standardisées permettent à la fois de simplifier le processus de validation des projets dans le cadre du dispositif CEE, et de simplifier le calcul du montant de la prime énergie alloué pour chaque projet.
Voici quelques exemples de fiches standardisées couramment utilisées par les entreprises pour leurs travaux de rénovation énergétique :
- La fiche CEE BAT-TH-116 encadre la mise en place d'un système de gestion technique du bâtiment (GTB) de classe A ou B et est ainsi utilisée pour permettre aux bâtiments tertiaires de se conformer au décret BACS ;
- La fiche CEE IND-UT-117 encadre l'opération de récupération de chaleur sur un groupe de production de froid. Ce système consiste à capter la chaleur excédentaire générée par les équipements frigorifiques, comme les compresseurs, et à l'utiliser pour préchauffer un fluide caloporteur, tel que de l'eau, ou pour alimenter d'autres besoins en chauffage sur le site, comme l'eau chaude sanitaire ou le chauffage des locaux. Selon EDF, cette opération est la plus couramment utilisée dans le secteur industriel ;
- La fiche CEE TRA-EQ-101 concerne le transport intermodal combiné rail-route, une opération permettant d'optimiser les transports de marchandises en combinant ces deux modes pour réduire les émissions de CO2.
Une même opération standardisée rend éligible à la prime énergie une seule fois
Il n'y a pas de limite au nombre d'opérations qu'il est possible de réaliser pour bénéficier de la prime énergie. Cependant, chaque opération ne peut être effectuée qu'une seule fois dans une même entreprise.
Les opérations spécifiques
Les opérations spécifiques sont des projets d’économies d’énergie qui ne s'inscrivent pas dans le cadre des opérations standardisées. Ces actions sont souvent plus complexes, techniques, ou innovantes, et nécessitent donc des interventions plus personnalisées. Elles peuvent concerner une large variété de secteurs d'activité, mais sont fréquemment réalisées par des entreprises à forte consommation énergétique, telles que les gros groupes industriels.
Contrairement aux opérations standardisées, les opérations spécifiques nécessitent un diagnostic préalable pour évaluer la faisabilité et l'impact énergétique du projet. Ce diagnostic peut prendre la forme d'un audit énergétique tertiaire ou industriel par exemple. Il permet de déterminer les économies d'énergie réalisables et de définir les modalités de mise en œuvre.
Du fait de leur technicité, les opérations spécifiques ne peuvent pas être standardisées. Il peut s'agir :
- De l'optimisation de procédés industriels ;
- De l'intégration de nouvelles technologies de production d'énergie solaire ;
- De la modernisation de systèmes énergétiques complexes.
Les programmes d'accompagnement
Les programmes d'accompagnement CEE sont des initiatives spécifiques visant à soutenir la réalisation de projets d'économies d'énergie dans divers secteurs. Ces programmes sont portés par des acteurs publics ou privés, tels que des associations, des entreprises spécialisées ou des institutions, et sont validés par des arrêtés ministériels. Ils permettent de renforcer l'efficacité des actions menées et d'encadrer l'usage des Certificats d'Économies d'Énergie pour garantir leur efficacité et leur conformité aux objectifs énergétiques nationaux.
Chaque programme s'adresse à un domaine particulier, par exemple, la rénovation des bâtiments, l'optimisation énergétique des industries ou la réduction de la précarité énergétique dans certains quartiers. Ces programmes peuvent inclure des actions ciblées, comme des audits énergétiques, la mise en place de solutions techniques ou l'accompagnement de projets à grande échelle. L'objectif est de faciliter la transition énergétique tout en apportant un soutien financier et technique aux bénéficiaires, qu'il s'agisse de collectivités, d'entreprises ou de particuliers. Par exemple, certains programmes comme PACTE Industrie soutiennent les entreprises dans leur démarche de décarbonation, tandis que d'autres comme Toits d'abord se concentrent sur les bâtiments à usage social.
Quel est le montant de la prime énergie pour les professionnels ?
Le montant de la prime énergie pour les professionnels et les entreprises dépend de nombreux facteurs :
- Les économies d'énergie permises par le projet, mesurées en kWh Cumac ;
- La nature du projet : opération standardisée, opération spécifique, ou programme d'accompagnement ;
- La localisation, et plus précisément la zone climatique de l'entreprise ;
- Le fournisseur d'énergie choisi ;
Le montant de la prime énergie dépend des économies d’énergies permises grâce aux travaux en kWh Cumac
Le montant de la prime énergie est principalement déterminé par les économies d'énergies permises grâce au projet. Cette quantité est exprimée en kWh cumac (kWh cumulé et actualisé), une unité qui permet de mesurer l'impact réel des travaux sur les économies d'énergie à long terme. Plus les économies d'énergie générées par le projet sont importantes, plus le montant de la prime énergie sera élevé. Par exemple, pour des travaux d'isolation ou de remplacement d'équipements énergétiques, la prime énergie est calculée en fonction du volume d'énergie économisé par rapport aux normes de consommation du bâtiment ou de l'entreprise. Ainsi, chaque type de projet ayant un potentiel d'économie d'énergie spécifique, le montant de la prime peut varier de quelques centaines d'euros à plusieurs milliers d'euros. L'évaluation des économies d'énergie se fait à partir de critères détaillés indiqués sur les fiches standardisées des CEE, qui permettent de garantir la transparence et la conformité des projets.
Le montant de la prime énergie varie en fonction de la zone climatique de l'entreprise
Le montant de la prime énergie varie également en fonction de la zone climatique de l'entreprise. Le territoire français est divisé en trois zones climatiques : H1, H2 et H3. La zone H1 regroupe les régions les plus froides, tandis que la zone H3 couvre les zones les plus chaudes. Cette classification climatique influe directement sur la prime énergie, car les travaux d'efficacité énergétique, tels que l'isolation des bâtiments, génèrent des économies d'énergie différentes selon la température extérieure. Par exemple, dans les zones plus froides (H1), les besoins de chauffage sont plus élevés, ce qui rend les travaux d’isolation plus rentables, et donc les primes plus importantes. Inversement, dans les zones plus chaudes (H3), les besoins en énergie pour la climatisation étant moins élevés, la prime pourrait être moins élevée.
La classification en zone climatique permet de refléter la réalité des besoins énergétiques dans chaque région, en tenant compte des conditions climatiques locales et de l'impact que peuvent avoir les travaux sur la consommation d’énergie.
Le montant de la prime énergie varie d'un fournisseur à l'autre
Le montant de la prime énergie peut varier considérablement d'un fournisseur à l'autre. En effet, certains fournisseurs peuvent offrir des primes plus attractives que d'autres en fonction de leurs objectifs commerciaux et de leur stratégie pour respecter leurs obligations en matière de CEE. De plus, les conditions d'octroi peuvent différer, ce qui rend nécessaire de comparer plusieurs offres avant de s'engager.
Afin d'obtenir la prime la plus avantageuse, il est recommandé de recourir à un courtier en énergie spécialisé. Ces professionnels peuvent aider à naviguer dans la diversité des offres disponibles, optimiser les démarches administratives et négocier les meilleures conditions financières. Le courtier agit comme un intermédiaire entre l'entreprise et les fournisseurs d'énergie, ce qui permet de maximiser l’aide financière et de faciliter le processus de demande de prime. Recourir à un courtier peut donc permettre de gagner du temps et de garantir que l'entreprise bénéficie de la prime énergie la plus adaptée à ses besoins et à son projet.
Existe-t-il d’autres aides cumulables à la prime énergie pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique ?
L'aide MaPrimeRénov’ Copropriété
MaPrimeRénov’ Copropriétés est une subvention proposée par l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) pour encourager les travaux de rénovation énergétique dans les parties communes des immeubles collectifs. Elle est attribuée sans conditions de revenus et peut couvrir jusqu’à 30 % du coût des travaux pour un gain énergétique d’au moins 35 %, ou jusqu’à 45 % si le gain dépasse 50 %. Le montant total de l’aide est plafonné à 25 000 € par copropriété.
Le syndic de copropriété doit en déposer la demande au nom des copropriétaires. Les travaux éligibles incluent des opérations telles que l’isolation thermique, l’installation de systèmes de chauffage performants ou encore des rénovations globales visant à améliorer significativement la performance énergétique de l’immeuble.
Le prêt Économies d'Énergies
Développé en partenariat avec le Ministère de la Transition Écologique et l'ADEME, le prêt Économies d'Énergies vise à soutenir les TPE et PME dans leurs projets d'amélioration de l'efficacité énergétique. Cumulable avec la prime énergie, ce prêt finance les équipements éligibles aux CEE dans les secteurs tertiaire et industriel, conformément aux opérations standardisées. Le prêt peut également couvrir jusqu'à 40 % des investissements immatériels, comme les études de faisabilité ou les frais de bureaux d'études, pour des projets d'optimisation des ressources et des processus. Le montant du prêt varie de 10 000 € à 500 000 €, avec une durée de remboursement de 3 à 7 ans et un taux d'intérêt préférentiel.